Samedi 28 janvier : La prisonnière du désert
Publié le 28 Janvier 2017
Synopsis :
Texas 1868. La famille d'Aaron Edwards est décimée par une bande de Commanches qui attaquent son ranch et enlèvent ses deux fillettes. Ethan, le frère d'Aaron, découvre le drame et se lance sur les traces des ravisseurs avec deux autres compagnons.
Bref retour sur l'analyse faite après le film :
Après le générique se déroulant sur un mur de briques, mur symbolisant une séparation, la scène inaugurale nous permet de comprendre quelle est cette frontière. L'écran noir s'entrouvre par une porte, celle de la maison, qui s'ouvre sur le monde extérieur, celui du désert, monde hostile (le désert avec sa rudesse, la menace des indiens...). De l'autre côté du mur, c'est la maison, le foyer de la famille, lieu de tranquillité, lieu protecteur que symbolise le noir.
La porte entrouverte, on voit arriver un homme solitaire, Ethan, le héros typique du western. Celui-ci s'approche de la maison, lieu de sa famille. Peu de temps après, il repart pour une quête.
Le titre anglais, The searchers, exprime bien que le film nous invite à réfléchir sur la quête. Qu'est-ce que je cherche ? Qu'est-ce qu'Ethan cherche ? L'objet de sa quête est obscur... lui-même ne semble pas savoir ce qu'il cherche, errant d'aventure en aventure. Sa quête est inquiète, peut-être ne cherche-t-il que l'aventure pour l'aventure, la quête pour la quête. Une telle dynamique est destructrice et violente. Au contraire, la quête doit être en vue d'un but, d'un lieu de repos, donc d'un foyer dans lequel Ethan n'arrive pas à entrer. C'est la quête qu'apprend Martin auprès d'Ethan et aidé par Laurie. C'est la quête figurée par ce prophète du film qu'est le personnage étrange et attachant de Moïse.